vendredi 21 février 2025

Deux stages d'aquarelle en vue ce printemps

  Cette année, je vais ouvrir les portes de mon atelier de Cornebarrieu à deux artistes. En mars il s'agira d'André Méhu, peintre breton, dont j'aime particulièrement la touche et le sens des couleurs, et en mai Dario Percy Ccallo nous fait l'immense plaisir de revenir pour une deuxième session.

Aquarelle de Dario

Les deux stages sont en principe bouclés mais un désistement de dernière minute pouvant toujours survenir n'hésitez pas à me joindre pour vous inscrire sur liste d'attente.

Si vous vous inscrivez dans ma liste de personnes intéressées par les stages, vous aurez potentiellement davantage de chances d'être retenu(e) une prochaine fois.

En général je prête l'atelier pour des stages à des peintres de mon choix environ deux fois par an.





Pour tout renseignement : 06 13 57 36 91

Ou : ateliergladis@hotmail.fr






mercredi 5 février 2025

Pourquoi je peins (encore) à l'aquarelle




L'aquarelle est la peinture où il faut le plus regarder, et attendre, attendre patiemment qu'elle fasse le boulot.
C'est la peinture la plus imprévisible, ou du  moins celle qui réserve toujours quelques surprises, même aux plus aguerris: on n'est jamais à l'abri d'un résultat au delà de nos espérances.
Comme toutes les peintures l'aquarelle est silencieuse, c'est pourquoi parler d'elle parait tellement absurde. On serait tenté de dire (très doucement), mais regardez la, regardez là, tout est dit, non ?
Avec l'aquarelle on n'a pas besoin de trouver un sujet de conversation : tout est aquarelle.
Tout se transcrit avec elle, à travers elle, nos émotions, nos admirations, nos obsessions, tout.
C'est aussi la peinture la plus naturelle : des pigments broyés en poudre, de la gomme arabique, un peu de glycérine, de l'eau. On ne peut bien sûr pas la boire (dommage) mais on peut la respirer sans gêne, c'est déjà ça. 

Alors, avec elle je ne m'ennuie jamais.
Avec lui, non plus.