samedi 18 juin 2022

Aquarelle ratée ou pas ratée ?

 








En aquarelle, comme dans n'importe quelle technique dite créative, c'est toujours compliqué d'estimer son propre travail. Les canons classiques ont volé en éclat et ne facilitent pas l'estimation (ou l'estime) que nous sommes parfois amenés à donner.
Nous sommes portés par nature et par formatage culturel vers certaines "œuvres" plutôt que vers d'autres. Le mélange de nos deux facettes ne facilite pas non plus la tâche.
Bah, ne faut-il pas se laisser aller vers ce qui attire notre œil ? Je me suis retenue de dire : vers ce qui nous tape à l'œil, car ce serait bien quand même, je trouve, de garder un tout petit peu de dignité. Mais là encore quelle est la jauge ?
Bon, l'art est iconoclaste. Autant dire qu'il se fiche des baffes devant le miroir qu'il se tend. Alors voici quelques exemples, que j'ai trouvés en fouinant dans certaines galeries d'art (donc ça doit être bien ? se dit le quidam que je suis parfois).
On peut en penser ce qu'on veut, ces réalisations, qui vont, pour ma part, assez à l'encontre de ce que je recherche en matière d'art, valent ce qu'elles valent, qui peut en juger ? Pourvu qu'un mur de salle de bains, de chambre, de salon, voire de galerie leur accorde le droit de cité







La frontière est souvent faible entre ce qu'on aime et ce qu'on tolère. Je suis assez attirée par certains peintres qui ne fignolent pas, qui s'éloignent des canons classiques et qui je l'espère bien se fichent pas mal de ce qu'une obscure animatrice en arts plastiques peut bien raconter à ses élèves. 


Voici quelques exemples de ces artistes ayant emprunté des chemins de traverse qui m'attirent aussi :


Yolanda DORDA




Peintre chinois dont je n'arrive pas à déchiffrer le nom...




Martha Zmpounou



Nous voici donc bien loin de nos papiers bien tendus qui ne font pas de vagues, de nos angoisses concernant les auréoles, ou de nos sempiternels atermoiements concernant l'usage des couleurs (transparentes ou opaques ? Ohlala !!).

Je suis, par mon métier, souvent amenée à être juge et partie lorsque l'un de mes moussaillons en aquarelle sollicite mon avis, ou pire, torpille sa réalisation. Aussi ces questions sont-elles récurrentes dans ce journal. Voilà donc encore des petits pas sur ce long cheminement, un petit tour un peu zigzaguant des chemins d'eau sur lesquels nous nous laissons parfois emporter...

Bonne réflexion à vous tous !








vendredi 17 juin 2022

Fin d'année de cours à la MJC ROGUET

 L'année se termine avec les traditionnelles expos des élèves.

 Je suis fière de mes vingt recrues qui ont encore été au delà de ce dont elles et ils se sentaient capables en septembre dernier …En aquarelle les débuts sont déterminants, si ça n'accroche pas tout de suite c'est toujours compliqué d'y revenir. Les étapes par la suite ont elles aussi des paliers, où on a l'impression de stagner lamentablement, parfois même, on peut avoir le sentiment de régresser. Rien qui ne se règle pas par une pratique décomplexée et opiniâtre, ne jamais rien lâcher, sans trop espérer non plus, c'est l'un des secrets d'une progression sans prise de tête.




Comme souvent on peut avoir l'impression qu'il n'y en a qu'un qui travaille …Détrompez-vous : l'œil aguerri des assistants permet un accrochage au millimètre !



Une petite pose de l'équipe des accrocheurs, au centre, ma plus grande œuvre : 1 mètre 80.



Au moment du vernissage l'équipe se regroupe ! Certains ont sorti leurs plus beaux atours !




ET voici les travaux de l'année, un peu de tout comme toujours, des travaux d'après photos, toutes sortes de thèmes, cette année notre thème animalier c'était les oies: le travail du blanc qui n'est pas vraiment blanc, l'importance du fond ont été nos pistes d'approfondissement.





Egalement cette année nous avons pu montrer un peu nos réalisations en extérieur, ainsi que les traditionnelles copies, assez incontournables quand on apprend.