samedi 28 novembre 2015

Les roses (de Noël:) s'ouvrent déjà à Ramonville / Labège



Allez, on mouille copieusement dessous dessus, non, ce n'est jamais TROP mouillé ;)
Un gros pinceau à lavis convient bien pour cette opération, le spalter en synthétique que Valérie utilise ci-dessous servira à "égaliser" le niveau d'eau sur la feuille, de façon à ce qu'il n'y ait pas des "flaques" par endroits.
La feuille est directement posée sur la table, sans support particulier.
Il s'agit de papier Montval.

Je vous conseille d'utiliser des tubes, plus pâteux, pour les techniques mouillées, encore plus !
Mes élèves arrivent souvent au cours avec des panoplies de godets. Malheureusement, ils ne peuvent servir que d'appoint.


1er essai pour Espérance, le pigment n'est pas encore assez dense ...




Gwendoline se lance ...



 Le papier est très brillant, ce qui va laisser beaucoup de temps pour travailler.


Certains pigments rouges se fixent mieux que d'autres qui fusent davantage, testez les !

Il vaut mieux, pour commencer, utiliser un pinceau brosse synthétique, qui ne rajoutera pas d'eau sur la feuille déjà bien imbibée.


Les premières silhouettes de roses émergent. Le fond est fait dans le même temps.



Valérie a étudié la spirale caractéristique de l'étagement des pétales de roses, son deuxième essai est plus concluant !


Un croquis est toujours un bon outil pour aider à visualiser une structure complexe. Ici, cela a aidé à voir le volume de la rose, en forme de cornet inversé. Il est essentiel pour une forme pleine de rondeurs comme celle des roses, de durcir certains angles, de façon à ce que la forme générale ne soit pas molle. C'est pourquoi un pinceau brosse de forme carrée convient parfaitement. Les accents foncés pourront être posés de façon très graphique.










 Gwendoline a décidé de refaire un essai en allant moins vite, là aussi la rose est plus vivante, car mieux observée.




De nombreuses tentatives sont parfois nécessaires pour comprendre comment tracer une rose dans l'humidité du papier. Il faut trouver les pigments les plus lourds, qui fusent moins, pour le début du travail, quand l'eau est très présente.




1 commentaire:

  1. Délicat la rose, c'est le cas de le dire. Et si ça doit ressembler à une photo, à quoi bon ... La technique du mouillé donne de la poésie. La couleur choisie, je ne l'aime pas trop, mais question technique, c'est super ! Bravo !

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